VENDREDI 8 JUILLET
8 heures, un léger voile de brume recouvre les étangs de la plaine des Dombes. Par contre, le soleil illumine les Pierres Dorées des villages Beaujolais blottis aux milieu des coteaux vinicoles. J'empruntes ma route habituelle pour rejoindre le sud-ouest: L'Arbresle, St Galmier, St Etienne, Le Puy, Langogne, Mende, une portion de l'A75, sortie Séverac le Chateau où je m'alimentes à l'Imprévu, restaurant routier. Rodez, contournement de Villefranche de Rouergue, Montauban, Auch, Rabastens de Bigorre, Vic en Bigorre, Morlaàs et enfin Pau. Bon, où c'est qu'il habite le Camillou? Comme d'hab, je m'égares et j'empruntes la rocade qui contourne la cité Paloise. J'aperçois  enfin le chateau du bon roy Henri. Je montes sur la colline en parcourant une partie du circuit automobile. Tiens, il y a bien tant de cars bariolés? Ah oui, c'est vrai, le Tour de France fait étape. Enfin, je retrouve le logis de mes amis! Non sans avoir consulter le plan de ville. Mon copaing m'attends. Il pousse sa super 4L afin que je puisse entrer la Belle Bleue. Une petite boisson? Pourquoi petite? Nous attaquons le jaune avec entrain! Dame Lina vient de perdre son père. Plus de cent ans, le Papy, c'est beau! Surtout après la vie qu'il a eu. Emigré Espagnol à cause de Franco, il a même vécu l'horreur des camps de concentration. Repas Béarnais: Andouille, paté, Confit de canard, Cèpes et tutti quanti. Je me régales. Il est temps de sortir les albums que confectionne Camillou avec gout. 36 ans d'amitié, on en a des souvenirs en commun! Il est temps de se reposer. 700 bornes au compteur! J'ai passé une agréable soirée.



                  


           



   

  

  

     

  
 
SAMEDI 9 JUILLET
Une petite douche, un bon petit déjeuner et je prends congé de Dame Lina. Camillou m'accompagne jusque sur les rives du Gave de Pau. Il me conseille d'emprunter les routes de montagne: Navarrenx, je m'arrête afin de prendre une photo du pêcheur fièrement campé sur un rond point avec sa prise: Un saumon? Je n'avais pu le fixer sur la toile lors de ma dernière visite, au mois de juin, à cause de la ballade dominicale matinale du moto club des Culs Tannés. St Palais, je traverse le Pays Basque aux villages typiques avec leur frontons pour la pratique de la pelote, et aux jolies maisons blanches à encorbellement. Cambo les Bains, Espelette: Tiens, il n'y a plus de piment sur le façade de la poste? Ce n'est peut être pas la saison? Ascain et j'aperçois l'Océan à St Jean de Luz. Mince, je me suis trompé de route en parcourant la RN10. Je voulais prendre la cote sauvage. Je la retrouve  juste avant Hendaye, mais je ne vais pas revenir sur mes pas? Et puis, j'm'en fous, j'connais. Mal m'en a pris de prendre cette voie, je suis obligé de suivre tous les véhicules des touristes nonchalants le long du golfe avec ses nombreux commerces. Irun: Frontière, allons faire des achats. Je rentre dans la première boutique: 150 euros les 20 paquets de tabac avec un demi-litre de Ricard, c'est intéressant. Cela me fait le paquet à environ 7 euros au lieu de 9.85 euros: économie = 57 euros. J'essaie de longer la cote au plus près afin d'éviter l'autoroute et son trafic surchargé. St Sébastian, je m'égares encore, finalement, j'empruntes la 4 voies. Bon, il faut plus que je me trompes. Loupé, la sortie Ondaorra. Je paie le péage à Figolbar. Une jolie petite route tortueuse au milieu des résineux me permet de rejoindre mon itinéraire. C'est la fête dans le petit port de pêche d'Ondaorra. Gernika, Bermeo, Mungia, Las Arenas, que de beaux endroits. Baracaldo, la nationale s'est transformé en 2X2 voies. Ce qui me permet d'avancer rapidement. Laredo,  Santander, Santillana Del Mar, St Vicente de la Barquera, au passage, j'admire un couvent érigé sur une ile au bord de l'océan, Ribadesella, Colunga, Villaviciosa, il est temps de trouver un hotel: Le propriétaire de l'Alameda est sur son pas de porte. Nous ferons affaire pour la modique somme de 60.01 euros pour la chambre avec petit déjeuner. La moto passera la nuit au garage fermé sous l'établissement. Quant à moi, je dormirai à l'annexe située de l'autre coté de la route. Local aménagé dans une maisonnette de plein pied avec une salle de bains carrelée jusqu'au plafond comme il sied dans ces contrées. Chorizo, patates sautées et oeuf poché au menu ce soir dans la vaste prairie du restaurant mitoyen. Beaucoup de familles avec leurs enfants qui égayent la soirée estivale. Cela me fait du bien après quelques heures de solitude.
 
DIMANCHE 10 JUILLET
  Petit déjeuner pantagruélique!!!!! J'ai bien dormi dans ce coin perdu de l'Espagne. Gijon,  une drôle de construction attire mon attention, un chalet en bois est érigé sur 4 piliers en pierre surmonté de pierres plates. J'ai vu ce type de bâtiment dans les Alpes coté Italo/Suisse, ce sont des greniers protégés des rongeurs par ces fameuses pierres. Est ce la même chose ici? Je verrais pas mal de ces granges dans la région. Aviles, encore une belle 2X2 voies longeant des paysages magnifiques entre mer et montagnes. Canero, Luarca, Navia, un petit arrêt à Ribadeo, il n'y a pas que la nature qui est belle ici, même les constructions le sont. Foz, de magnifiques massifs d'hortensias égaient les maisons. Burela, Viveiro, Ortigueira, Ferrol, Betanzos, La Coruna, une pieuvre construite en carrelage attire mon attention. Elle est situé entre un pic en verre et un ascenseur qui mènes sur le rocher dominant la baie. Carballo, Baio, tiens les greniers ont changé de formes. Vimianzo, Corcubion et enfin Cabo Finisterre. La pointe ouest de l'Espagne. Fisterra. Je me trompes encore de destination et me retrouve au milieu des terres à Dumbria. Pas mal aussi, Nola, bien il faut penser à se loger, dur dur! Bertamirans. La ville sainte: Santiago de Compostela, un hotel immense ne m'inspire pas. Finalement, je trouverais de quoi dormir dans une artère de la commune. Par contre, la chambre est sous les toits, me fait comprendre la jeune fille à l'accueil. 45 euros la nuit sans le petit déjeuner. Tant pis, je dormirais nu comme un ver! Et la moto? Bein, pas de garage, donc un parking en contrebas. Et le resto? Quelques tapas arrosés de cerveza de l'autre coté de la rue dans le brouhaha. Cela me permet d'admirer quelques 2 roues de l'époque franquiste! AU LIT.
 

           



            






     

   

    

   
 
LUNDI 11 JUILLET
J'ai bien dormi, j'vais peut être devenir naturiste moi. La moto est toujours là. Cela aurait été dommage qu'elle est disparue dans uns un lieu de culte chrétien, on est pas dans le 9.3! Bien, si j'allais voir ce fameux lieu de rendez vous pour les marcheurs? Mais c'est où, aucune indication, après avoir tourner et retourner, j'abandonne. Finalement, je l'aperçois en empruntant la rocade qui contourne la cité. Ce qui me permettra de l'admirer sur toutes les coutures! Arrêt petit déjeuner dans un restaurant d'aire d'autoroute. Pontevedra, Vigo, frontière à Tui, tiens, il n'est que 8H30 d'après le panneau lumineux autoroutier? Ouh la, je suis rapide: 116 kms en moins de 30 minutes. Mais non, le Portugal conserve l'heure d'hiver. Beaucoup de treilles dans les propriétés de cette région. Viana do Castelo, j'ai retrouver l'océan. Povoa de Varzim, puis Porto avec ses nombreux viaducs en ferraille côtoyant les plus modernes en béton au dessus du Douro. Sur les quais, des barques avec des futs rappellent que le vino tinto est la première source de revenus. Les œufs survolent la ville (cabines de téléphérique). Pas mal comme moyen de transport. C'est calme, pas trop de passants!  Après cette pause, je prend l'autoroute jusqu'à S Jao de Madeira. Un petit repas composé de morue et le tout arroser d'un petit pinard local. Non sans avoir déguster un Porto en apéritif. C'est marrant, les routiers mangent au bar. Agueda, Mealhada, Coimbra, Poinbal, Leiria, puis au détour d'une courbe, l'impressionnante cathédrale de Batalha. Je bifurque sur Alcobaça, Obidos, magnifique ville fortifiée et enfin le Cabo Carvoeiro à Peniche. Je retournes sur mes pas, Lourinha, Torres Vedras, beaucoup de vergers et de vignes par ici. Je ne veut pas prendre l'autoroute qui est payant. Il y a beaucoup de circulation par ici. Amadora, ça se complique: Bouchon, après m'être faufiler, je peu enfin prendre la rocade de Lisbonne. J'arrive au nord de la capitale, vers l'aéroport. Il faut songer à dormir. Pas de petits hotels, que des immenses buildings, je suis au centre commercial de Vasco de Gama. Que de monde! Finalement, je pénètre dans l'un d'eux, à coté d'une voie rapide. 110 euros avec le petit déjeuner m'annonce un des nombreux réceptionniste placer derrière l'énorme comptoir. Trop cher, rejoignons vite la voie menant au pont Vasco de Gama. Ouvrage d'une longueur de 17,2 kms franchissant le Tage. C'est le plus grand pont d'Europe. Mais, je n'ai pas encore trouver de quoi me loger. Je tournes en rond depuis un moment. Il fait nuit, je reprends la voie rapide. Tant pis, je dormirais sous un pont comme les clochards Parisiens.Quand soudain j'aperçois une enseigne Française: CAMPANILE! Ouf, j'arrive en pays connu. Finalement je trouverais de quoi me reposer au NOVOTEL de Setubal (à coté). Vraiment en pays de connaissance. Si je reviens à Lisbonne, ce sera en avion en V.O (voyage organisé). 76 euros la chambre avec petit déjeuner, c'est honnête. Buffet à volonté avec une boisson pour 17 euros, rien à redire. BONNE NUIT.
MARDI 12 JUILLET
  Tiens, il y avait du lard et des œufs cuits au petit déj'? Me dis je après avoir ingurgité une bonne assiette de jambon, saucisson et autre roti de porc froid sans compter quelques viennoiseries! Tant pis, comme je ne mange pas à midi: Je vais me servir afin de déguster ces mets délicats. Ferry pour traverser le Rio Sado. L'embarcation est au couleur d'une boisson américaine fort connue. Cela ne me plait pas trop, mais bon: Je fais contre mauvaise fortune, bon coeur. Débarquement sur un ponton au milieu de nulle part à Portinho. De quel coté partir? Allez à droite, à la point: Un village de vacances genre Grande Motte: Peninsula de Troia. C'est plat et sablonneux par ici. Demi tour, Comporta, Casa Branca, la sècheresse est bien là! Une ferme attire mon attention. Des cactus, une rizière, les bâtiments et la prairie asséchée sous les arbres dans la colline. Quel contraste!Melides, des cigognes nourrissent leur progéniture sur une tour abandonnée. Petite halte à la Costa de Ste André pour la pause cigarette/cervesa. Sines, ville industrielle, Tanganheira, Cercal, Odemira, encore des cigognes, mais perchées sur un palmier cette fois! Odeceixe, Aljezur. A Alfambra, je bifurques sur Bordeira, bizarre ce village, les constructions récentes dominent les ruines d'un habitat passé. J'empruntes une route caillouteuse afin d'admirer les impressionnantes falaises dominant une magnifique plage de sable blanc. Vila do Bispo, Sagres avec son fort réputé. Je me rends au Cabo de st Vicente, pointe extreme sud-ouest de l'Europe. C'est venteux par ici. Cela me rafraichit après les heures passées sous un soleil de plomb. Lagos, Portimao, il y a du monde sur la route. On voit que les plages ensoleillées ne sont pas loin. De plus, la chaleur est intense. Bien, le problème du logement se pose encore? Lagoa, toujours pas d'hotel? Je prends la direction de l'océan vers Carvoeiro, la foule des bords de mer est bien présente dans cette station balnéaire. En revenant sur mes pas, je trouves enfin mon bonheur au Bead and Breakfast: La Quinta do Andorinhas. 76 euros avec petit dèj', seul bémol, la dame ne prends pas la carte bleue. Heureusement j'avais prévu du liquide en cas de problème.Une terrasse me permets de me délasser de cette journée de découverte avant d'aller me restaurer à la Paleta: Cocktail de crevettes en entrée, suivi d'une assiette de morue le tout arrosé de cerveza. Je suis bien car l'air est agréable grace au vent qui diffuse une légère brise.  Allons nous coucher car demain, on retrouve les amis afin de fêter dignement les 35 ans du rassemblement du moto clube de Faro.

 
 
          


           










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