DIMANCHE 17 JUILLET
                5 heures, j'ai une envie pressante. Philippe et ses copains sont prêts à retrouver les Alpes. J'ai encore le temps, je me relèverais à une heure plus décente. Dernier petit déjeuner pris en commun. Il est temps de lever le campement. Le site se vide peu à peu. 9 heures 30, au revoir les amis! Je remontes avec Jules et son fils Pierre (BMWR1200GS) Jean Jacques et son épouse (HONDA 1800 GOLD WING). Après quelques détours  dans la banlieue de Faro. Nous rejoignons l'autoroute menant en Espagne. Magnifique pont surplombant le RIO GUADIANA, nous sommes chez les Ibères. Nous quittons cette voie rapide pour emprunter la route de la montagne comme dit Jules. Trigueros, Valverde del Camino, la voie est belle mais désertique. Galaroza, Fregenal de la sierra, Zafra, Almendralejo, Merida, c'est vraiment sec par ici. Caceres, Plasencia, il faudrait peut être faire le plein? Cela fait un moment que je suis en zone rouge! Arrêt ravitaillement, il est déjà 13heures, on a bien rouler. Tiens, des Parisiens? Ah, mais c'est Mohammed et ses voilées qui retournent au bled. Il a même invité ses compatriotes. S'il pouvait rester au Maghreb, cela ne me gênerait pas! Une boisson pour assécher la soif. Il est vrai que depuis quelque centaines de kilomètres, nous roulons sous une température frôlant les 40° centigrades. Béjar, Guijuelo, des vaches paissent des herbes hautes jaunies par la chaleur. Comment peuvent elles vivre dans des conditions pareilles? Et les hommes? Salamanca, le paysage change, d'immenses plaines céréalières entourent la 4 voies. Le blé vient juste d'être récolté. Tordesillas, connu de nombreux motards pour son rassemblement hivernal. Nous sommes revenus en pays civilisé au abords du Rio Duero. Valladolid, importante cité industrielle: Renault, Fiat et autres. D'ailleurs, nous faisons étape à l'hotel Ibis situé à coté du marché gare et non loin de l'usine Michelin produisant les pneus de tracteurs pour le groupe. Il est 17 heures. C'est agréable, l'air climatisé! Une petite bière, une petite douche, un grand prix à la télévision avant de se restaurer, c'est pas mal aussi. Dernier plat de morue/patates et retour dans la caméra pour faire dodo. 7 heures 30 pour effectuer 800 bornes, c'est une bonne moyenne en comprenant les arrêts essence (3).




         
                   




          




    
      
        
 




         




   
            




         




                              
 
LUNDI 18 JUILLET
             Petit déjeuner moyen pour un hotel de cette classe. Même pas le traditionnel oeuf au plat/lard! Autoroute gratuite jusqu'à la sortie au nord de Burgos. Jules mène la troupe et se trompe de chemin. Nous en profitons pour abreuver les bêtes. Je prends les commandes. Donc, retour sur nos pas pour emprunter la route de la montagne vers Logrono en passant par Villafranca Montes de Oca, Sto Domingo de la Cazalda et Najera. Arriver dans la plaine, à nouveau une 4 voies. Cela a bien changer depuis mon dernier passage en 2012 avec Bernard. Même la traversée de Logrono. Los Arcos, Lizarra, Puente la Rena, Pamplune,  je suis perdu. Jules reprend les rênes. Mais, lui aussi pinaille. Finalement, nous emprunterons une jolie petite départementale dont une partie traverse des gorges au milieu de la verdure enfin! Nous retrouverons  la grand route à Auritz. Dernier plein espagnol à Orreaga, le temps de la séparation est venue. Jean Jacques et sa femme s'arrête à Agen avant de rejoindre la Meuse quant à Jules et Pierre, ils ne savent pas s'ils remontent directement sur Paris ou font une halte chez un ami. Et moi? Une halte au col de Roncevaux où trône le fameux rocher de Roland. J'admires un troupeau de chevaux. Valcarlos, je franchis le fleuve Nive, ancienne frontière France/Espagne, à Ascain. St Jean Pied de Port, j'ai une petite fatigue. Tiens cet arbre fera bien l'affaire pour une petite sieste! Une petite 1/2 heure plus tard: " Allo, Gazou, j'arrives". Il fait beau et je vais pouvoir admirer la chaîne des Pyrénnées, pas comme au mois de juin lors de ma dernière escapade dans le Béarn. Mauléon Licharre, Tardets Sorholus, Oloron Ste Marie, Camillou vas me tuer s'il apprends que j'ai bu un verre de bière chez son ami le cafetier Paulus à Rébenacq, Nay, Lestelle Bétharram, que de monde sur la voie menant à la ville sainte, de plus un car Allemand roule à un train de sénateur. Traversée difficile de Lourdes. J'admires le Pic du Midi à Bagnères de Bigorre. Au loin, sur une colline, se profile le chateau de Mauvezin, que j'avais découvert il y a quelques années avec Camillou, Popaul et sa femme Régine. Quelque kils plus loin, arrêt afin d'admirer une des demeures de Gaston Phoebus, il est déjà 19 heures, j'ai pris du retard. Capvern, je rejoins la nationale. Lannemezan, Montréjeau, St Gaudens, St Martory, je bifurque sur St Girons, faut faire le plein! je trouverais une 24/24 sur la départementale menant à Foix. Tarascon sur Ariège et enfin Vèbre où habite mes copains. Ouf, il est 21 heures. Le chien me fait la fête, ses patrons aussi. J'ai bien mérité un petit jaune, mais pas qu'un. Nous prendrons l'apéritif sur la terrasse jusqu'à tard dans la soirée. Une bouteille plus loin, je savoure le repas que m'as préparer mon ami avec amour! L'as pas trop faim, lui. L'émotion des retrouvailles peut être! Nous nous couchons au petit matin.
MARDI 19 JUILLET
              Il fait encore beau, ce matin. Et si on montait au PAS? Pourquoi pas. On ne prends pas la Clio cette fois, mais le fourgon. Un vrai véhicule de forain avec ses babioles accrochées dans la cabine. Derrière, c'est le champ de tir! Nous montons tranquillement au milieu des paysages désertiques de la haute montagne. Le PAS DE LA CASE, ville commerçante, créé pour dépenser ses sous. Et si on allait voir notre ami Pierrot? Nous redescendons coté Andorran vers Encamp où notre copain tient l'hotel Mila. Une petite bière bien fraîche en attendant qu'il nous rejoigne. Quand il arrive, il nous propose de déjeuner avec lui dans un estaminet tenue par une dame Portugaise. Nous suivons la R1200RT jusqu'au lieu des agapes. Un p'tit jaune pour ouvrir l'appétit et l'aubergiste nous amène un magnifique plat d'agneau avec? Des patates! Ouf, il y a du riz aussi. Et, y a même du rab de viande! Salut Pierrot, merci pour le repas et à bientôt! Arrêt shopping obligatoire vu les tarifs. 1 bouteille de Ricard pour à peine 9 euros. C'est bonnard. Un petit ravitaillement essence au col d'Envalira, et nous retrouvons l'Ariègistan. L'après midi et la soirée se déroule tranquillement dans la chaumière de l'ami Gazou.



         


         
 


                         

                                       

MERCREDI 20 JUILLET
  C'est la dernière ligne droite comme on dit! 8 heures, grand départ vers le No...ord! Au revoir la compagnie, le ruban bleu m'attends. Tarascon sur Ariège, Foix, Mirepoix, Fanjeaux, Carcassonne, direction la Montagne Noire. Après quelques égarements, j'emprunte la petite route menant sur les collines. Cela tournicote dans le coin. Mince, un camion Espagnol bloque ma progression. Après quelque virages, je le double et peut enfin laisser ma bête s'exprimer. Mazamet, Castres, Albi, Baraqueville, le traditionnel bouchon. Rodez, juste à l'heure pour déjeuner au routier l'Imprévu à Séverac le chateau. Mende, Langogne, Le Puy, St Etienne et la route habituelle pour contourner la capitale Auvergne/Rhône-Alpes.

              CONCLUSION:
 Une belle virée de 13 jours, 5600 bornes et 374 photos pour un budget d'à peine 1200 euros. Souvent de belles 2X2 voies. Tant pis pour les absents: Hein BERNARD!
Magnifique cote Atlantique entre mer et montagne en Espagne. Contraste Portugais entre les vallées fruitières de Porto et les plaines asséchées du sud. Sans oublier l'aridité et la chaleur caniculaire du centre de l'Espagne.
Merci à tous mes amis pour avoir pris soin de ma modeste  personne.
          On ne dirait pas que  l'Espagne et le Portugal sont en crise vu le nombre de grosses berlines Allemandes rencontrées: VIVE L'EUROPE!
Le rassemblement de Faro: Très bonne organisation du moto club.












 



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