JEUDI 14 DECEMBRE
5h30, levé du corps afin de franchir le fameux bouchon Lyonnais, le tunnel de Fourvière, avant le rush de 7h. J'ai décidé d'emprunter la vallée du Rhône à cause de la météo. Beaucoup de monde déjà sur la voie menant à Lyon. A6, finalement, je ne subirai qu'un ralentissement 1 km avant le tube lors de ma traversée de la Capitale des Gaules. Sortie Vienne et franchissement du fleuve roi, puis je longe les vignobles de la Cote Rôtie, St Joseph et autres crus bien connus. Un p'tit bouchon à Tournon, Pont St Esprit, halte juste le temps de faire quelques photos. Bagnols sur Cèze, Remoulins, Nîmes où j'emprunte l'autoroute. Tiens, le dédoublement de Montpellier est terminé, mais payant! Je quitte la multivoies direction Sète. L'étang de Thau, Bouzigues et ses parc à huîtres. Le moment est venu de se restaurer car il est déjà 13 h. Comme d'habitude, je me rend à "LA MAISON DU PÊCHEUR", sur le port de Mèze, afin de déguster des produits locaux. Le ciel est bleu, le fond de l'air agréable, je mange en terrasse une soupe de poissons et une tranche de thon à la Catalane, le tout arrosé d'un p'tit blanc PICPOUL! Pas le temps de faire la sieste, Florensac, traversée difficile de Béziers. Capestang, les vignobles du Minervois en longeant le Canal du Midi, il est à sec! Pour des travaux de curage je penses. Un drole de bruit à l'arrière de la moto m'interpelle! Trèbes, la cité de Carcassonne, Fanjeaux, Mirepoix, la nuit est tombée et la météo n'est pas au beau fixe. Varhiles, voie rapide à coté de  la rivière Ariège, Foix, Tarascon sur Ariège et enfin Vèbre où m'attendent Sylvie et Gazou dans leur chaumière. Un bon Pot au Feu cuisiner par Sylvie me réchauffe le corps et le coeur. Quelques gouttes de prune plus loin, je rejoins un bon lit douillet.
                                                                                       
VENDREDI 15 DECEMBRE
 9 heures, je me lève enfin après avoir fait un bonne sieste. Gazou a déjà préparer le p'tit dèj. Bon, ce n'est pas le tout, il faut qu'on partent. Le temps de se préparer, il est 11 heures quand nous quittons la Chaumière après avoir consulter la météo. Le bruit persiste, et Gazou qui est installé dans le panier m'informe qu'on dirait un frottement dans le pont. Tant pis, on verra si mon véhicule me ramène at home. Les caméras installées le long de la route menant au Pas de la Case, nous montrent qu'il neige. Nous empruntons donc le tunnel du Puymorens à l'Hospitalet. Grand soleil de ce coté des Pyrénées. Nous pénétrons en Espagne à Puigserdà. La Seu d'Urgell, Magnifiques paysages, c'est sec de ce coté. Les feuillus ont remplacer les conifères et plus nous descendons vers le sud, plus les contrées deviennent austères. Arrêt repas à Artesa de Segre: Saumon macédoine en entrée puis bacalau (morue) en plat principal. Le serveur renverse la bière à Gazou, je suis trempé! Une jolie jeune fille vient éponger la bévue avec son balai..... Crème brûlée en dessert, et le tour est joué. Lérida, voie rapide et je me trompe de sortie. Consultation de la carte et nous coupons au travers (nous aurions pu prendre une route plus directe avant Lérida, mais on est en hiver). Alfarràs, Tamarite de Litera, halte afin de faire le plein de la bête. A la caisse, les filles sont surprises de mon dialecte, mais surtout intriguées par notre moyen de locomotion. Binéfar, Monzon, Barbastro, Huesca, la nuit est tombée quand nous grimpons sur le col de Monrepos. Enfin Arguis au pied du passage, quelques motos sont garées au pied d'une entrée montant dans un pré abritant des tentes. Plus loin, deux estaminets dont un fait hôtel. Nous nous rendons au village: Désertique. Après avoir fait le tour de la bourgade, nous pénétrons dans un bar où quelques motards dégustent un cervéza. Nous aussi, nous l'avons bien mérité! En retournant sur nos pas, nous découvrons le lieu de la concentre. Pas grand monde? Tant pis redescendons dans la vallée. Je n'ai pas envie de planter la tente ce soir. Sur la 4 voies, au pied de la montagne, j'avais repérer un hôtel. L'endroit avait l'air sympathique. Malheureusement, il ne font plus que restaurant. Nous rejoignons Huesca où l'hôtel Posada la Luna nous héberge. Un petit repas en ville et nous nous nous endormons heureux de notre journée.
 
 
SAMEDI 16 DECEMBRE
  La nuit a été bonne. Un petit déjeuner copieux et nous voila partis pour rejoindre les hauteurs. Quand nous arrivons, Bibi, Tony, Kiki, Antoine et autres Français ont déjà installés le campement. Ils sont arrivés la veille au soir et ont festoyés sur place. Nous ne les avons pas vus hier à cause de la nuit et du temps. Et puis surtout, je n'avais pas envie de planter la tente. Pas grand chose dans cet endroit du globe. Une bodéga et puis un bar, hôtel, restaurant. Nous saluons le jeune président du moto club organisateur, très sympa. Après avoir installer le campement, nous allons boire un café à la bodéga. Sur ses entrefaites, arrivent Jules et son copain Jacques (installé en Espagne). Ils ont passés la soirée en compagnie de Michel et Anne Marie dans un village proche. Michel n'est pas au mieux de sa forme à cause d'une bronchite contracter lors de l'Authentic. D'ailleurs, il regagnera l'hôtel avant la nuit. Gazou a une petite faim et nous regagnons le bivouac afin de déguster nos produits régionaux du Beaujolais. Heureusement que Bibi avait du pain. Je décide d'aller chercher le précieux aliment dans un village proche. Que ce territoire est désertique, on se croirait au Texas! Je roule vers le col de Monrepos. Pas l'ombre d'une bourgade, finalement, je trouverais le mets si convoité à Sabinanigo, presque 50 kms d'Arguis. 100 bornes pour trouver un morceau de pain, il faut le faire. Quand je rejoins le lieu des festivités, pas mal de participants sont arrivés dont Billy et Sansou. Avec, pour certains, de beaux véhicules locaux d'une autre époque que nous ne voyons pas fréquemment par chez nous. La nuit tombe. Allons prendre un petit apéro au bar resto. Vraiment petit l'apéro, à peine un Ricard par personne? Ils savaient que les Français viendraient, alors pourquoi ne pas prévoir? Il est vrai, à leur décharge, que l'apéritif anisé n'est pas la boisson préférée des Hispaniques.Et puis, le temps fut venu de se restaurer. Mes amis ne voulaient pas retourner au campement. Dommage, le gratin d'andouillettes, confectionné par mes soins, attendra. Le repas, quel repas! Une nourriture quelconque servis par des gens pressés. A peine le temps de finir les plats, que la table était débarrassée! Allons au coin du feu. L'est pas énorme, dixit Jules venu l'an passé. Les lieux sont bien encombrés pour qui veut faire cuire ses saucisses ou autres grillades à la chaleur des cendres. Ce qui ne nous empêche pas de converser à la lumière des flammes. Quelques digeos plus tard, nous rejoignons nos couches dans la froideur de l'hiver.
 
?  
DIMANCHE 17 DECEMBRE
 La nuit a été longue a tourner et retourner dans mon duvet. La fête est finie! Allons boire un jus. Avant de plier et prendre congé de nos amis. Nous empruntons la même route qu'à l'aller, sans faire d'erreur, jusqu'à La Seu D'urgell. Le ronronnement persiste toujours! Il s'est même amplifié puisque, de temps en temps, de a coups gémissent du pont déficient. Arrêt afin de découvrir quelques spécialités Espagnoles: Escargots cuits au grill. C'est bien bon. Andorre, halte à Encamp (village de mon ami Pierrot, pas le temps de boire une cervesa dans son bar, hôtel, restaurant) afin de faire les provisions: Tabac, Ricard et le plein de la mob. Le ciel s'obscurcit et plus nous montons, plus la neige fait son apparition. Nous prenons la sage décision d'emprunter le tunnel que franchir le coll d'Envalira. Pas de La Case, le tapis blanc a recouvert la chaussée! De plus, un bouchon automobile s'est formé au 1° rond point. Il est vrai que nous sommes en fin de vacances et que les Toulousains et autres touristes reviennent de la station de ski. Il neige et ça vente (dommage, j'ai pas pris de photos!) de plus il fait nuit. Nous arrivons, enfin, au lieu qui cause ce bouchon: La douane. J'interpelle un brave fonctionnaire afin de ne pas me faire controler. Il me traite de fou pour rouler en moto par un temps pareil, et me laisse partir sans rechigner. Cela roule mieux. Après quelques dépassements, nous retrouvons la pluie après l'Hospitalet. Enfin, la chaumière à Gazou (à Vèbres) où nous attends sa compagne Sylvie et le fidèle chien de mon Ami. Le temps de revêtir une tenue civile, nous attaquons les festivités. Ricard, puis une petite quiche lorraine suivie du gratin d'andouillettes, sans oublier le fromage Ariégeois! Et, bien sur, le tout arroser d'un bon gros rouge Beaujolais. Le temps est venu de retrouver ma chambre occasionnelle.
 
 
LUNDI 18 DECEMBRE
 J'ai bien ronflé! Dernières discussions autour du feu, enfin plutôt autour de la clim'. Au revoir mes Amis, à bientôt. Pourvu que je puisse rentrer à la maison avec mon side! Je ne vais pas prendre de risques. Tarascon sur Ariège, Foix, le temps est couvert mais il ne pleut pas. Pamiers, Mirepoix, Fanjeaux, Carcassonne, je décide de prendre la route qui longe le Canal du Midi en serpentant au milieu des vignobles jusqu'à Béziers. A9, Montpellier, Nîmes, pause casse croûte cigarettes sur un aire de repos, franchissement du fleuve Roi et puis l'A7 à Orange. Ca roule, Montélimar, Valence, les kilomètres succèdent aux kilomètres. Péage, Vienne, agglomération de la Capitale Rhône Alpine, traversée du bouchon Lyonnais sans encombre. Puis, au loin, les monts du Beaujolais au pied desquels coule paisiblement la Saône. Arrivée à la maison de Mémé vers 17 heures.
CONCLUSION: 
 Un bon weekend entres Amis au pied des Pyrénées. Une concentre au milieu de nulle part, à faire.
Dans la semaine suivante, Billy m'enverras des clichés pris lors de notre halte repas du vendredi midi en Espagne. On peut pas passer incognito! Ce sont ses amis du cru qui avaient pris des photos. 
Sur la moto: Pont H.S; résultat des courses, remplacement et quelques billets qui s'envolent!
 
 



Créer un site
Créer un site