MERCREDI 13 JUILLET
       Il est temps de rejoindre le lieu des festivités. Lagoa, Alcantarilha, je n'empruntes pas l'autoroute juste avant Ferreira. Mal m'en prends, premiers travaux dans le village! Quelques kils plus loin, tiens, un bouchon? Heureusement que je suis en solo pour doubler les touristas. Ca y est, je suis coincé! Des hommes et leur machine euvrent à regoudronner un rond point. Les deux sens de circulation sont bouchés? Je repars après avoir pris une bonne transpirée. Peuvent pas faire ça la nuit? Almansil, j'arrives à Faro du bon coté puisque le rassemblement se situe à l'ouest, à coté de l'aéroport. Pas trop de monde. Les inscriptions ne sont pas ouvertes. J'en profites pour me désaltérer et consulter ma messagerie téléphonique. Dominique, jeune marié à Fabrice de Tonnerre (89)m'informes qu'ils ont plantés sur la droite et qu'ils ont hisser le pavillon Français. J'appelles Billy de Vertaizon (63) pour m'enquérir de son avancement sur la route. Il est à Brive la Gaillarde sur la descente vers le sud. Nadine a eu un problème et il a été obligé de la ramener at home. Mais Sansou et Fabienne (63) sont déjà sur place. Tiens, il y a un autochtone qui ressemble à Fafa? Bon, allons installer la tente. Personne, tout le monde est parti faire un tour de bateau afin de déguster une sardinade sur une ile. Trois jours sur place, faut que j'achètes un siège pour les longues soirées. Il est où ce Décathlon?  Après avoir tourner et retourner dans la cité, je le trouves enfin. 9.90 euros le siège pliant, un peu plus que le prix d'un paquet de tabac: On va pas s'en priver comme dirait Billy. J'achètes aussi un maillot de bain (qui ne me servira à rien car je ne mettrai pas mes miches dans l'eau!). Je retourne à la buvette de l'accueil. Peut être qu'un de mes compatriotes va arriver? Pas un mais trois! Les Savoyards: Philippe, Michel et Louis. A peine le temps de se rafraichir qu'Alain le prospect dit "Jean-Pierre" de l'Ain nous rejoins. Il a emmener la soeur de Mireille, elle même venue avec sa 125. Fafa est toujours là quand nous quittons ce lieu de perditions (c'est vraiment son sosie). Didier, sa fille en compagnie d'Eric et quelques amis (les Goupils de Montauban (82) ) sont bien installés. Une table a l'air abandonner? On s'installe lorsqu'arrivent les propriétaires? Ouf, c'est Dom et Anny accompagner de la joyeuse troupe des Bol d'Air (86). Les précurseurs reviennent de leur périple: Didier de la Yaute (74), Chacha et Martine , Didier et Viviane tous du moto club des Cévennes (30), Pascal et Sylvie de l'Hérault (34) et bien sur Fabrice et sa douce moitié Dominique. Nous nous rendons (avec quelques uns) à l'hypermarché du coin afin de faire quelques provisions apéritives. Didier de la Yaute ronchonne: "l'est trop grand ce magasin", nous trouvons quand même du Ricard pas en litre mais en 70 centilitres. Tant pis, on en prend chacun une ce qui nous fait 7 bouteilles. J'en profites pour acheter du pop-corn, ce qui énerves encore plus mon copain de la Yaute: "tu les mangeras tout seul, Matou". T'inquiètes, le soir je ne serais pas le seul a apprécier. Billy, Sansou et Fabienne nous retrouves à l'apéritif et la soirée se déroule sous les meilleurs auspices. Finalement, je m'endormirai (comme d'hab) à la table des Poitevins avant de rejoindre ma couche.

       







                         


                 


                                 


                             


                  

   
 
        

         

        


        


          
               
JEUDI 14 JUILLET
       Petit déjeuner sous le soleil, lever depuis longtemps. Michel a l'air pensif! L'air pur des Alpes lui manque! Ou, serait ce la fatigue? 2000 bornes en 2 jours et qui plus est, en Moto Guzzi! Jean Marc arrive de la région Parisienne avec sa 500CB. Allons faire un tour à la plage au bord du lagon. Nous garons nos véhicules à coté d'un estaminet. Les Savoyards et les Auvergnats prennent leur courage à 2 mains pour aller faire trempette. Quant à moi et Michel, nous préférons l'ombre des parasols en dégustant une sangria. La plage c'est plus mon truc. Depuis que j'ai été obliger de rester huit jours enfermé, à cause d'une exposition trop brutale à l'astre luisant. Après cet intermède rafraîchissant, si on allait faire un tour au siège du Moto Club. Quel bâtiment impressionnant! Il est vrai qu'avec 600 membres, il faut trouver un lieu de rencontre. Et puis, il y a le rassemblement qui doit être lucratif! Je vous laisses visionner les photographies de ce bel endroit motard. Nous croisons nos amis Poitevins qui découvrent aussi ce local. L'heure est venu de se restaurer. Allons manger une sardinade chez Ramos! Didier de la Yaute nous guide. Un petit vino verde (vin blanc pétillant) puis arrive une montagne de poissons grillés amener par une serveuse pétillante! Rentrons au campement, beaucoup de nouveaux arrivants: Jules de la région Parisienne avec son fils Pierre, les gars et les filles de l'est: Nono et Stéphanie, Jean Jacques et son épouse, Deleu et sa copine, le Fa des Gaz part et sa femme , plus quelques uns de leur amis. Henri le Belge et ses amis, et enfin Yves et Christelle de la Yaute, son frère Dédé et Aurélie, Olivier et sa compagne de Feurs dans la Loire. Ouf, j'espère que je n'est oublier personne! Si, les meilleurs: Bob de Touraine et Pierrot d'Andorre. Pas le courage d'aller m'inscrire. Je confie cette mission à Dominique. 1 médaille, 1 autocollant, 1 t shirt, le programme des festivités, 1 sardinade samedi midi, 1 plateau repas le samedi soir et un repas dimanche midi. Le tout pour 45 euros, avec les concerts, c'est honnête. Apéro, tout le monde est présent, de l'est à l'ouest et du nord au sud de la France. Toute les personnes se rencontrant lors de concentrations. Nous nous connaissons et nous nous apprécions. Ce qui fait que la soirée est lumineuse. Chacha et Deleu mettent l'ambiance! Comme d'hab, je m'endors sur la chaise pendant que mes amis se rendent au concert. Didier des Cévennes me réveille à son retour. Je m'écroule dans le sable et il a de la peine à me relever tellement je rigole! Je parviendrais quand même à rejoindre ma tente.


 
                  
         VENDREDI 15 JUILLET
          Bien dormi! Avec les Savoyards,nous allons faire un tour au centre des animations. Un podium immense, entouré de deux écrans géants, est installer au centre de la place.  Puis, la boutique du moto club et de grandes buvettes réparties de chaque coté. Nous en profitons pour faire quelques achats. Si on retournait à la plage? Ca bouchonne sur le pont à sens unique permettant de franchir un bras de mer. Jules, Pierre, Didier de la Yaute et Jean Marc sont déjà dans l'eau. Les avions décollent juste à coté, ce qui ne m'empêches pas de boire une sangria à la buvette jaune, hier c'était à la rouge. Didier, qui connaît le coin comme sa poche, vu qu'il vient chaque année, nous emmènes au local de l'autre moto club local: Moto Malta Faro. Le bâtiment est plus typique. Pour huit euros, nous nous restaurons. Quand nous rejoignons le campement, une triste nouvelle nous accueille: La tragédie de Nice. La vie continue, malheureusement. Une petite sieste pour certains, hein Jules et Deleu! Encore quelques bouteilles de jaune avant d'aller faire un tour au podium pour profiter de la soirée. Une serveuse aguichante, de plus parlant Français, nous tire quelques bières. Un p'tit bisou, merci! Oh la, je suis fatigué et je m'affale, à la place de Bob, au pied d'un poteau supportant le chapiteau. J'vais pas tarder à rentrer. Tiens, j'ai pas pris le bon chemin, je me retrouve à l'accueil? Demi-tour, une petite douche au clair de lune. Mes amis me cherchent au milieu des festivités,vu que Mireille m'as trouver mal en point au pied de la buvette. Merci les copains, j'suis bien rentrer. Au lit!

        
               

               

        


       


          


      

    

                                                                                

                


SAMEDI 16 JUILLET
        Ce matin, nous allons au marché d'Olhao. Une belle petite troupe se prépare à découvrir les charmes de la région. Nous garons les véhicules sous les palmiers bordant le lagon. D'abord les forains, beaucoup de commerçants typés (on dirait des gitans?) vendent des vêtements et autre babioles. Jules a oublier son traditionnel béret. Qu'importes, un beau canotier, acheter sur place, fera l'affaire.Nous pénétrons dans la halle aux poissons avec sa forte odeur de marée. Puis celle des fruits et légumes aux étals chatoyants. Pascal a réserver une table, enfin une tablée, dans un restaurant voisin pour nous faire déguster une spécialité locale: Une CATAPLANA, fruits de mer avec, ou bien des pulpos (calamars) ou de la lotte. Un plat étant pour deux, je me résigne à manger avec de la lotte. J'aurais préféré avec du pulpo, tant pis. Ce plat a pris le nom de l'ustensile permettant de le faire cuire à l'étouffée. C'est très bon, surtout accompagné de vino verde. Mais, ce n'est pas encore l'heure du rendez vous. Nous nous installons à la terrasse d'un troquet en bord de mer pour prendre l'apéritivo, servie par une alerte quinquagénaire! Enfin, l'heure du repas, nous pénétrons dans le RESTAURANTE  PRAZERES climatisée. L'attente est longue, nous commandons des petits coquillages. Mais les plats qui arrivent contiennent des mets appétissants. Le serveur enfile un bavoir à Pierre afin qu'il ne tache pas son t-shirt. Une magnifique tranche d'agneau qu'il fera cuire lui même sur une pierre chaude fera son repas avec des frites une fois! Des assiettes salade verte/tomate avec quelque tranche d'oignon pour manger des légumes et le tour est joué. Retour à la casa, un petit moment de repos avant que Pierrot et Bob ne m'invite à prendre le dernier verre à la buvette principale. Je me fais tirer l'oreille, mais pas trop longtemps pour les accompagner. Je passe mes derniers tickets boissons. Mince, j'ai oublier de prendre mon larfeuille où se trouve mon flouze et surtout les pass repas. Je commence à fatiguer à force de piétiner au bord du comptoir. Une barrière en bois me tends les bras! Je m'assois lorsque j'aperçois des personnes de ma région du Beaujolais. C'est Franck Tatoo et sa femme, Denis et sa femme accompagné d'Alain, mon conscrit. Ils squattent une maison, avec piscine, dans le coin. Normal, Franck est en pays de connaissance puisqu'il a officié une quinzaine d'années au rassemblement. Forcément, cela crée des liens! Le moment est venu de retrouver le campement sans manger. Non, à son retour,Martine me propose de m'amener mon plateau. Hmm! C'est pas mauvais, merci les filles. Et c'est le ventre plein que je m'enfile dans mon duvet.











 



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