MARDI 27 AOÛT 2013.


        6H! A quoi joue ma vessie? Je n'est pourtant pas bu de bière hier. J'assumes. Puis je me recouches jusqu'à 7H30.Le side est chargé et le déjeuner vite avalé. Je suis prêt. Mince, il pleut. J'enfiles donc la tenue adéquate. 9H, 20°C, péage de Villefranche, je paie, j'abrèges. Le ciel s'éclaircit quand je montes sur la plaine des Dombes à Neuville sur Saône. Aux Echets, j'empruntes le nouvel autoroute qui rejoins l'A43 à la sortie aéroport St Exupéry. Les Alpes se profilent au loin dans les brumes montagnardes. Barrière de Chambéry, je laisse mon obole et ôte ma tenue "intempéries". Chignin, ticket et dernier règlement autoroutier à Frontenex, juste avant Albertville. Cela fait un moment que je n'ai pas parcouru la voie menant aux stations Savoyardes. Moutiers, Bourg saint Maurice, la route a bien changé depuis 1976. Les premiers lacets arrivent en montant sur La Rosière. Les bornes jaunes renseignent les cyclistes sur la pente et le nombre de kilomètres restant pour atteindre le sommet du col. Arrêt  au Petit Saint Bernard (2188mètres, +6°), dans les nues, afin de prendre quelques photos et de m'informer sur les fameux chiens sauveteurs. Que nenni, à l' office du tourisme, dans l'ancien hospice, il ne parle que des manifestations régionales. Bon, il est 12H30, il faut penser à se restaurer. Puisque je suis en Italie, je vais me payer une pizza "quattro fromagge"  chez GIGI juste avant Aoste. Le ciel s'obscurcit en atteignant le Grand Saint Bernard (2469mètres, +4°). J'aurais pu empruntez la route couverte. Mais je suis un dur. Encore une frontière sans douaniers Italo/Suisse. Il fait tellement mauvais, que je ne m'arrêtes pas à l' hospice Suisse.  Peut être aurais je obtenu des renseignements sur nos sauveurs à 4 pattes? Je rejoins la partie couverte gratuite. En redescendant à Bourg Saint Pierre, une ancienne station reconvertie en bar m'interpelles: C'est le JOE BAR TEAM. L'endroit est froid! A part la particularité des tables qui ont comme support des motos d'un autre siècle. D'ailleurs, j'attendrais un bon moment avant qu'une serveuse peu affable ne daigne me servir un demi à 3euros. Je retrouves la vallée du Rhône Suisse à Martigny avec ses vignobles en coteaux. Vergers de pommiers et de poiriers côtoient les vignes jusqu'à Sierre. Visp, laissons Zermatt, ville sans moteur à explosion, au pied du Cervin. D'ailleurs, je connais pour l'avoir visité en 1983 avec Camillou et en 2006  avec Jacqueline.  Brig, le col du Simplon ce sera pour une autre fois, d'ailleurs, je connais pour avoir participer à la concentre du soleil en 1982. Il est 19H, faut que je trouves une "Zimmer". Premier essai dans un bled perdu au milieu des sapins. La femme de l' hôtel Edelweiss, parlant allemand, m'informes que c'est fermé depuis ce matin! Peut être parce que je suis Français ou bien parce que je suis Motard? Finalement, je trouverais mon bonheur à l' hôtel Post à Lax. 130 euros la nuit, mais avec tout confort et terrasse pour contempler le paysage, mais il fait nuit! Un bon Rösti Post (tartiflette avec un œuf dessus) accompagné de quelques bières et le tour est joué avant d'aller se coucher.

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                                                                                                                                 MERCREDI 28 AOÛT 2013

 
    7H: Douche, je consultes la météo à la télé en Allemand. Pas terrible, la route est sèche mais les sommets sont bien encombrés. 8H: Petit déjeuner copieux. Grimpons au milieu des villages aux chalets en bois d'un autre temps. Premier arrêt pour photographier des greniers à grains typiques. En effet, de grosses pierres rondes sont installées sur des piliers en dessous de la bâtisse  pour préserver la récolte des rongeurs. Münster, Nunfenenpass, je n'y montes pas. D'ailleurs, je connais. J' y suis allé en 1983. J'arrives à l'hôtel de Glestch où le glacier arrivait en 1900. Grimsellpass, je connais pas. Mais j'y vais pas puisque le glacier du Rhône située une dizaine de kils plus loin attends ma visite. Il faut passer par la boutique pour accéder à la grotte et c'est payant. J'y vais pas. D'ailleurs, je connais, puisque je l'ai fait en 1983 et 2006. J'apercevrais juste le lac au pied de l'étendue glaciale. Cela fait plusieurs fois que je double des skieurs à roulettes. Son courageux les ptits gars! Furkapass (2436mètres, +4). En redescendant, des vaches broutent sur un terrain escarpé. Plus bas, des cochons  bien gras dans un enclos situé derrière une auberge. Craignent pas le froid, ces bestiaux. St Gottard, j'y vais pas. D'ailleurs je connais puisque je l'ai fait en 1983. Andermatt, Sunstenpass, j'y vais pas. D'ailleurs, je connais. J'y suis allé en 1983. Normal, j'ai effectué un périple des cols Suisses avec mon copain Camillou l'année de mes 30 ans. Maintenant, je rentres dans des contrées inconnues. Oberalpass (2046mètres +6°) encore dans les brumes. Heureusement qu'il y a le phare! Encore de belles maisons décorées et fleuries. Il y a du monde et beaucoup de travaux où la voie est unique. Beaucoup de tunnels aussi. Chur, 12H30, je profites du plein de la mob pour acheter un sandwich SWISS: Jambon fumé; Emmental accompagnés de moutarde aux condiments. Je longes le Rhein (Rhin) jusqu'à Landquart. Direction Davos, pas grand chose à voir dans cette ville qui a accueilli le G20 il y a quelques années. Flüelapass (2383mètres +6°), Susch, Zernez, Ofenpass/Pass dal Fuorno (2149mètres +6), Mustair, frontiére Suisse/Italie, le douanier ne me calcule même pas. Il discute avec son collègue? Sluderno, magnifique ville fortifiée et très touristique. Et, là? Les vergers de pommiers en espalier occupent toute la largeur de la vallée (environ 10KILS) jusqu'à Merano soit environ 50 KILS. Autostrada lassant jusqu'à Bolzano/Bozen. Il fait chaud +25°, vivement que je quittes cet endroit peu intéressant. J'empruntes la nationale menant à Bressanone/Brixen. Cequi me permets d'admirer l'ouvrage qu'ont réalisé les autocthones en construisant l' AUTOSTRADA DU BRENNER qui rejoins Insbruck , tyrol Autrichien. De plus, le paysage est magnifique avec tous ces villages aux clochers pointus des églises disséminés dans la montagne. Il est 19H30, je fait halte a l'hôtel Sigmunderhof. Bizarre, ils parlent Allemand. Buffet de crudités, pates et quelques grillades, cela me convient. La chambre est petite mais très belle, parfait pour des amoureux. Mais, bon, je suis seul et comme je ne parles pas la langue de Goeth.
JEUDI 29 AOÛT 2013
 
8H, j'avales un bon petit déjeuner. Je règles: 66euros la soirée étape. Honnête, de plus la patronne est mignonne et sympa. Et les serveuses sont en costumes traditionnels. Il fait +10°, le ciel est bleu. Brunico/Bruneck, la route est encombrée. Il est vrai que c'est l'heure d'aller au boulot!... Dobbiaco/Toblach, les agriculteurs sont ou pauvres, ou courageux. En effet, ils font les regains en marchant derrière leurs motofaucheuses. Frontière Italo/Autrichienne à Sillian: Personne, abandonnée? Je suis dans l'Osttirol. Lienz, Winklern,  Parc naturel du Tauern. Heillengblut, péage de 23 euros pour avoir accès au GROBGLOKNER (3798mètres). Je prends la route du bout du monde (elle se finit en cul de sac) afin d'admirer le glacier du Parsterzengletscher dominé par les monts enneigés. Tout est prévu pour le tourisme, un parking à étages couvert pour les autos, quant aux motos, elles restent sur le tarmac. Restos et boutiques complètent le tableau. Un motard Suisse m'interpelles. D'abord en Allemand, puis en Français. Que cela fait du bien. Trois jours à ne pas parler son dialecte, c'est long. Je croises beaucoup de motards sur cette portion. La moyenne d'âge des pilotes est plus près des papys que des papas. Tunnel du Hochtor (2504mètres +4°), beaucoup de panneaux renseignent les gens sur la faune, la flore et la minéralisation du parc. Flush, je quittes la voie payante. Je suis dans la région de Salzburg. Tout le long de ce parcours sont garées des fraises (à neige pas des bois) bleus d'un autre siècle. Bruck, je me trompes, je n'avais pas prévu de passer par Bishofshofen. Tant pis, je prends le spectaculaire authobahn jusqu'à la capitale du land. Non sans avoir dégusté un sandwich autrichien à la charcuterie fumée. Salsbourg, un petit tour dans la ville pour me rappeler que j'y ai passé d'agréables moments au début des années 80. Tiens des femelles en burkas couvertes jusqu'aux oreilles? Etonnant dans une si belle ville. Dommage que je ne puisse me garer pour aller admirer la rue Getreidegasse où se trouve la maison natale de Mozart qui y vécu jusqu'à 19ans. Les échopes ont des enseignes en fer forgé dorées.  Le château fortifié de Hohensalzburg vieux de 900ans domine la rivière Salzach. Un petit tour au ring niché au fond d'une verte vallée, souvenir de mes 5 Elefanten treffen. Nationale 1, Strabwalchen, des travaux et je me trompes encore. Je me retrouves dans la citée de l'usine KTM: Mattighofen. Braunau, Ried, et l'autobahn  jusqu'à Ansfelden. Je m'installes au Rosenberger sur la station. Gross usine à dormir et à manger. Cafétéria: Crudités, Lasagnes, Bretzel arrosés d'une bière. Chambre sans cachet. Triste quoi!

 

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VENDREDI 30 AOÛT 2013
    Je me lèves et je te ......, mais non, je suis tout seul. Petit déjeuner viennois: Croissant + pain au chocolat mais aussi charcuterie fumée avec 1 bretzel. J'en ai trop pris, j'emballes le reste, cela fera pour midi. Lienz dans le brouillard, j'empruntes l'A7 (non pas celle du soleil). Dès qu'elle finit, l'astre luit à nouveau. Des travaux pour prolonger l'ouvrage. Je circule au milieu d'un paysage digne de celui de Fernandel dans "la vache et le prisonnier". Les cours de ferme aux bâtiments peints sont nickels. Freistadt, ville fortifiée. Frontière à Wullowitz, récente mais vide. Un peu de change: 180euros= 3964 CZK soit 1euro= 23,160 CZK. Il est 10H.
 LA SUITE SUR JAWA KLUB.




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