| SAMEDI 31 MARS 2018 6 heures, levé du corps, une petite douche, un bon petit déjeuner et je saute (enfin sauter!) sur la nouvelle belle bleue. Je vais emprunter l'autoroute jusqu'à Dijon afin de mieux profiter de la découverte de nouvelles contrées (enfin nouvelles!). Aire des sablons, un petit épisode de brouillard, alerte? Macon. Juste avant Tournus, la purée de pois est au rendez vous. Va falloir calmer le jeu, impossible d'admirer le paysage vinicole. Rocade de la Capitale des Ducs de Bourgogne, un petit plein à la corne d'or et la nationale, je roule à une vitesse de sénateur tellement la visibilité est réduite. De plus, la visière s'embue. Langres, une halte café, croissants, clope dans la ville de Diderot. On est bien dans la boulangerie où je devise avec un local. Chaumont, j'aperçois enfin le ciel bleu au dessus des vertes collines. Cet épisode dantesque me ramènes quelques années en arrière quand j'étais monter, pour le travail, à St Dizier avec ma HONDA 350 FOUR. C'était en 1973. J'avais traversé 200 bornes de brouillard suivi de 200 bornes de pluie. J'étais arriver frigorifié à la pension que nous occupions. Un tremblement d'au moins 1/2 heure avait parcouru mon corps. Dommage, j'aurais bien discuter avec la jolie lycéenne blonde aux yeux clairs qui occupait la table voisine. Joinville, un petit arrêt photos. Je reste le long de la Marne, dans un parc arboré, quelques biches profitent du soleil luisant. St Dizier, impossible de retrouver l'auberge m'ayant accueilli quelques années plus tôt. Mémoire, tu me fais défaut. Il est vrai que la ville a bien changer! Une péniche franchit l'écluse du canal entre Champagne et Bourgogne. Je traverse le quartier renaissance de Bar le Duc non sans admirer la tour de l'horloge dominant la ville. Ste Menehould, le paysage n'est pas terrible dans ces contrées. Vouziers, belle église médiévale. Je suis dans les Ardennes et les collines boisées réapparaissent. Le Chesnes, une petite visite de Sedan s'impose afin d'admirer le Château Fort et les monuments l'entourant. Ca y est, je suis en Belgique! Bouillon, je m'égare un peu et me retrouve sur l'A4. Direction Dinant, magnifique ville au bord de la Meuse. Difficile d'accéder à la bourgade à cause de la circulation dense à cette heure de la journée. Heureusement que je suis en 2 roues et non en 3. Quelques clichés plus tard, le ciel s'assombrit et je suis obliger de revêtir la tenue adéquate. Namur, encore quelques détours dans la ville encombrée. Et, enfin l'A15, des trombes d'eau tombent sur ma tête de pauvre Gaulois! La visibilité est réduite, connaisse pas le goudron anti pluie les Wallons? Sortie Fleurus, il faut ravitailler la machine! Qu'est ce que ces motos en face de moi? Ah, mais c'est Bobonne et Tutur! On va pouvoir finir les quelques kils ensembles. Bobonne méne la danse et à de la peine à trouver le local du CSL St Amand. Dommage, nous aurions pu éviter de prendre une autre rincée sur la tronche. Ils sont venus, ils sont presque tous là, les Gars et les Gonzesses du grand ouest Français. Y a même le Claude d'Issoudun, avec qui je taille la bavette. Mais pas que, puisque Minou nous conte son voyage aux Amériques. Avec sa compagne Martine, ils ont parcourus 68.000 kilomètres et nous ont fait partager leur périple sur face de bouc. Ils nous ont fait rêver tous au long des 11 mois de leur odyssée. Si vous voulez découvrir de nouvelles contrés, allez sur "MINOU RACING TEAM". Ce soir, c'est la baraque à frites qui nous régalent. Pas terrible la fricadelle, ça ne vaut pas une bonne saucisse de Morteau. Le groupe de musique se met en branle et les filles dansent jusqu'au bout de la nuit: 3 heures du mat'. L'heure où je rejoins Morphée sur la scène, bien au chaud dans la nuit humide Belge. 680 bornes, une belle journée de roulage comme disent les pistards. |                   |
 | DIMANCHE 1° AVRIL 2 ans que je suis en retraite! 9 heures, le bonhomme se lève. Bah, des tartines au beurre salé, j'suis pas habitué et surtout j'suis pas une chèvre. Hein les gars de l'Atlantique. Allons admirer le parc motocycliste. Minou vient d'acquérir un basset afin de parcourir les pistes Françaises. Beaucoup d'Européennes pour ces quinquagénaires après les folles années Japonaises. Le jambon à l'os accompagne agréablement l'apéritif? Puis, crudités, porc à la broche et fromage constitue le repas. Il est déjà tard, il faut rejoindre le centre de Fleurus afin de découvrir " LA CAVALCADE". Véro, la G.O nous emmènent dans la voiture à sa maman. Nous arrivons place Albert 1° où se déroule le rondeau final. Déjà beaucoup de monde occupe les pourtours du centre des festivités. J'arrive à me faufiler au milieu d'une bande de jeunes autochtones. J'admire les majorettes et autres fanfares, sans oublier les pulpeuses Guadeloupéennes agitant leurs corps d'ébène. Puis, vint le moment tant attendu par la foule en délire: La parade des "GILS" distribuant autour d'eux des centaines de kilos d'oranges au public averti. Adroite, l'adolescente blonde aux yeux bleus qui me cotoie. Adroite, mais pas que! Mignonne aussi. Ah, si j'avais une bonne paire d'années de moins, je lui conterais bien fleurette. Mince, plus de batterie sur mon appareil photo, tant pis! Mais, le temps est venu de s'en retourner. Surtout que je ne vois plus le Grand Bébel et sa compagne dominants d'une bonne tête les participants. J'aperçois Béa et décide de la rejoindre afin de ne pas me retrouver seul au milieu des étrangers. Nous ne le sommes pas , car le Claude est là aussi mais pas que. Un autre groupe de motards Franchouillards se désaltère sur la terrasse provisoire d'un estaminet. Rambot appelle le centre névralgique des opérations afin qu'il nous envoie un véhicule pour rejoindre la base. Et quel véhicule: Une fourgonnette où nous grimpons dans la bétaillère. Heureusement qu'il y a un lucarneau, car le fantasque Belge qui pilote l'automobile se prend pour Fangio. Ce qui occasionne une belle partie de rigolade pour la dizaine d'occupants que nous sommes. Enfin arrivés à bon port, la salle s'est vidée et il ne reste que les meilleurs, c'est à dire nous. Quelques assoiffés sont déjà bien fatigués, il est vrai que la bière "DRAGON" c'est bon mais ça cogne. Allez, il faut le finir ce jambon. Une jeune G.O s'évertue à racler le délicieux met jusqu'à l'os. Tant pis pour nos amis à quatre pattes, ils ne pourront que ronger. C'est bon pour leurs dents! On remet le couvert: Crudités, rôti de porc accompagné d'un gratin de kartofen, un ch'tiot bout de fromage et le bal peut commencer. Sont fatiguées les donzelles. A minuit, extinction des feux, je va mettre la viande dans les torchons si je trouve une place car la sono n'a pas désertée les lieux. |
| LUNDI 2 AVRIL 8 heures, le peuple se réveille lentement. Les plus courageux sont déjà sur le départ. Un bon petit déjeuner, et je m'apprêtes à retrouver le long ruban bleu. Il n'est pas de bonne compagnie qui ne se quitte. Au revoir les amis, à la prochaine, peut être au mois de juin chez Martine à St Cyr La Lande dans les Deux Sévres. Je traverse la grand rue de Fleurus où subsistent quelques traces de la parade dominical. A15, puis A4, je roule à 130/140 kms/h. Je ne sais pas à combien est limitée la vitesse? Pas grand monde en ce lundi Pascal. J'évite la ville de Luxembourg afin de me rendre à Rodange pour y pratiquer quelques achats: Tabac, alcool et surtout l'essence à 1.17 euros le litre, heureux frontaliers! Longwy, encore des souvenirs, nous logions dans une auberge dans la ville haute lors d'un chantier à Arlon (Belgique). Longuyon, morne route jusqu'à Etain, puis à partir de Fresnes en Woëvre, la route des vergers et vignes Lorraine. Enfin des praires recouvertes de mirabelliers où paissent de tranquilles moutons. Lac de Madine, sans grand intérêt, Commercy et ses célèbres madeleines, dommage la boutique est close. Je rejoins la vallée de la Meuse. Void Vacon, Vaucouleurs, départ de la vie aventureuse de Jeanne D'Arc, d'ailleurs, je fais une pause dans son village natale: Domrémy La Pucelle. Neufchâteau, Clefmont, Montigny Le Roi, route sympathique avec ses virolos et ses jolis villages. Au loin, la forteresse de Langres. De grands bouts droits jusqu'à Dijon, puis l'autoroute jusqu'at home. Beaucoup de caisseux sur cette voie, trop de touristes même, garez vous, j'arrive! Du coté de Chalon Sur Saône, un p'tit jeune en Audi A3 veut faire la course. Pas de problème, je vais faire causer les 125 chevaux de la mécanique en mode dynamik! Au revoir, cela m'a exciter et c'est à des vitesses prohibées que je rejoins mon Beaujolais natal. CONCLUSION: Encore un bon week-end de presque 1400 kils à la redécouverte de certains horizons. Heureux d'avoir revu ce groupe d'Amis et d'avoir assister à cette fabuleuse CAVALCADE 2018.  | |
