VENDREDI 10 JUILLET 2015
        17 heures  50: La belle est chargée. A6, Péage de Villefranche sur Saône, direction les Alpes afin de trouver un peu de fraîcheur. 35° C au thermomètre du sidecar, au lieu de 38°C la semaine passée lors de la balade Savoyarde à Albertville chez MOTO SAUVAGE. JEANJEAN m'a téléphoné pour me dire que mon couchage est prêt. A46, Les Echets, je tourne sur l'aéroport ST Exupéry par l'A433. Péage de La Boisse. Une petite maline en Fiat veut resquillée,  vu qu'il y a une file d'attente. Je la bloque. Non mais, je vais pas me laisser flouer par cette Pétasse ! A43, je prends mon ticket à la barrière de St Quentin Fallavier. Ville rendue tristement célèbre par la décapitation d'un chef d'entreprise par un un fanatique maghrébin. Un petit kil de ralentissement et cela repart. Bourgoin Jailleu, encore un petit bouchon à l'approche de la bifurcation Chambéry/Grenoble. Il est vrai que la région Rhône-Alpes est classée rouge en ce jour de départ en vacances. La Tour du Pin, j'attaque les contreforts de la chaîne. A peine le temps de se rafraîchir sur le tunnel de Dullin, lac d'Aiguebelette. Il fait peut être meilleur sous celui de l'Epine? Pas vraiment. Péage de la capitale Savoyarde. Le tunnel est hot aussi. A nouveau l'A43, un petit ticket au pied du Mont Gragnier. Traversée de la rivière l'Isère. Sortie Aiton où habites mon ami. Il est 19 heures 45, quand je sonnes à sa porte. Personne? Je l'appelles sur son 06: Répondeur. Où est t'il? Sous la douche, le bougre. De plus, je frappais chez la voisine! Je sors les victuailles du coffre et nous nous rendons chez son autre voisin: Le XAV, grand motard lui aussi. Un squatter de la Saône et Loire est déjà installé: LE STAGIAIRE. Une petite bibine pour se désaltérer et les hostilités commencent. C'est l'heure de l'apéro que nous attaquons sur la terrasse avec son avancée récemment construite. En effet, ils l'ont bâti la semaine passée. Mes amis attaque les pluches (XAV connaît vu qu'il est bidasse), en l'occurence aulx et oignons. Les " ANDOUILLETTES BEAUJOLAISES" (400 à 500 grammes) que j'ai apportées attendent tranquillement leur heure de gloire dans la réfrigérateur. Une petite préparation plus tard, nous dégustons ce délicieux plat préparé par XAV. S'il n'était pas marié, je l'épouserais. Enfin, pas vraiment car je n'ai pas viré ma cutty! Les papilles bien aiguisées, nous buvons un Cote de Graves de 1985. Le Beaujolpif est à la cave, bien au frais, il se remet de son voyage. Cela secoue dans le panier du sidecar. Les fromages locaux, Reblochon et autre tomme non sans avoir mangé les légumes obligatoires: Salade de riz/tomates en entrée puis patates/haricots verts en plat d'accompagnement. LE STAGIAIRE est fatigué par sa journée de travail de Frigoriste, il attaque une sieste sur le transat  berçé par les sons de la guitare de XAV: "Toutes les femmes sont belles" de Franck Mickael, chanson préférée de JEANJEAN. Puis " Etoile des Neiges" en prenant le digestif: Un Génépi de derrière les fagots. JEANJEAN essaye l'instrument à cordes. Pas doué le garçon, il sait même pas jouer "Jeux Interdits"! Moi non plus d'ailleurs. Il est temps de rentrer. Bonne nuit les amis. Il est vraiment parfait, ce XAV: Il fait à manger, s'y connait en pinard,  joue de la guitare et fait des hivernales en moto.


                          




                       




                       





                       





                                  




         





          





         





         





          




 
         





        





         





        








  
                                 










 
                                                                                                                
                                                                                                                          
                                                                                                             

SAMEDI 11 JUILLET 2015
     Debout à 7 heures 30, un café, une petite douche, une petite.... Non, pas aujourd'hui. Je prends congé de mon ami. Lui va à Morzine chez les Bikers de Poules. Parking du relais routier au Rond point d'Aiton, PHILLIPPE et VERO en Honda Pan Européan 1100 attelé à un Kyrnos, MICHEL et MARIE en Moto Guzzi 1000SP attelé à un Jewell sont là. Il y aussi un ancien avec de belles moustaches sur Moto Guzzi V50. Je l'ai déjà vu, mais ne le connais pas. Son ami arrive, sans nous saluer, au guidon de l'ancienne Guzzi à moustache. YO et sa femme   ( la seur de VERO ) en Yamaha 1300FJR arrive accompagné de leur bauf JACQUES en Kawasaki/Suzuki 1000. Il est 9 heures, l'heure de décoller. LOUIS, Président de MOTO SAUVAGE sur Kawasaki 1000  manque à l'appel. Il a mal compris le lieu et l'heure du RDV. Premier arrêt à St Michel de Maurienne, où nous retrouvons LOUIS, pour boire un KF. Les cyclistes gravissent tranquillement, en file indienne,  la route du col du Télégraphe. Ce n'est pas le cas de ce blaireau avec son escargot ( camping car conduit par un retraité) qui gêne notre progression vers le sommet. Valloire, joli village fleuri où trône, sur chaque rond point,  des animaux alpins en bois sculpté. La montée du col du Galibier s'effectue normalement, au loin: Un escargot, il a du manger du lion car il attaque. Arrêt au col, heureusement car la Kawa de LOUIS pisse l'eau. Un problème de refroidissement, le ventilo ne tourne pas. Beaucoup de motards passent pendant que nous attendons que la bête refroidisse. PHILLIPPE stoppe au col du Lautaret, la Pan ne tourne plus? Problème de batterie. YO propose d'aller en chercher une à Briançon, LOUIS est déjà parti dans cette ville. Allons boire un coup. Le premier pour se désaltérer est payé par PHILLIPPE. JACQUES règle le deuxième. Cher l'apéro! 16,50 euros pour 3 Ricard et 1 tomate. La grenadine doit être rare par ici: 50 centimes la dose! De plus, le serveur ne sait pas ce qu'est une momie, inculte va. YO revient enfin et nous entamons la descente sur la sous préfecture des Hautes Alpes. Nous rejoignons LOUIS chez un réparateur vendeur de quad? Le concessionnaire Yamaha n'a pu le dépanner à cause d'un emploi du temps surchargé. Cela lui arrive souvent. Car quand j'ai voulu faire ressouder mon sidecar Yamaha 1100XS lors d'une virée aux Marmottes à St Véran, j'avais essuyer un refus. C'était au mois de Janvier il y a quelques années. Aller, je vais acheter le pain. Quand je reviens, mes amis sont prêts à partir manger. Nous laissons LOUIS à son triste sort. Ouf! Juste à temps pour casser la croute à la cafèt de madame Casino. C'est vrai qu'il est 14heures 30. Bonjour Monsieur MERCIER lance le serveur de couleur à MICHEL. "Qu'est ce que cela veut dire?" , "Tu n'as pourtant pas fait de chantier ici?" fait remarquer MARIE à son mari. " C'est une méprise, ce n'est pas mon nom de famille, je ne suis pas comme les marins: Une femme dans chaque port" répond l'interressé. Le brave homme, derrière le comptoir, se rend compte de sa méprise et se confond en excuses. Le menu ne vaut certainement pas celui de l'auberge de Névache où nous devions déjeuner!  Les ennuis continue car la machine à KF ne veut pas me donner mon breuvage. Heureusement, le brave homme vient à mon secours et tout rentre dans l'ordre. Au sortir du centre commercial, nous rencontrons des connaissances de l'est. Nous reprenons la route vers Névache. Tiens, JACQUES ne suit pas? Nous croisons difficilement les voitures en montant sur le col de l'Echelle. MICHEL s'arrête juste devant le panneau indiquant le sommet. Veut t'il prendre une photo? Non, il a cassé un cable d'accelérateur. Et les neufs? Ils sont chez lui. Une petite bidouille. Juste le temps que LOUIS nous rejoigne. Finalement, la Kawa avait un problème de sonde. Le mécano l'a dépanner en installant un interrupteur sur la commande du ventilo. Puis JACQUES arrive. Il a fait un petit détour d'une vingtaine de kils. La troupe est à nouveau au complet. Le poste de frontière tombe en ruines. Je connais le camping qui le jouxte. Car, nous y avions séjourné de force il y a quelques années. En effet, voulant monter à la Stella, j'avais demandé la date au BEUF. Mauvaise pioche, le rassemblement avait lieu la semaine d'après! Je remercie encore mon ami de nous avoir fait rouler 300 bornes sous la flotte pour rien. Enfin pas tout à fait, puisque le dimanche, il faisait un beau soleil pour effectuer la balade du retour. Bardonnecchia, PHILLIPPE stoppe? Encore un problème de batterie, elle n'a pas eu le temps de charger. Peut être qu'il y a un problème de charge sur la Pan. il déprime et pense à rentrer chez lui. LOUIS démonte la sienne pour lui prêter et résoudre le problème. 2 sidecars teutons de cross transformés en motos de route avec des moteurs de Suzuki GSXR passent devant nous sans nous voir. Toutes ces émotions nous ont donné soif, un biera fera l'affaire. Bien, dernière ligne droite, enfin droite, vers le col du Sommelier. La route défoncée est très étroite, je suis obligé de me garer au plus près de la montagne pour croiser un escargot. Je tournes même le guidon pour que mon rétroviseur ne touche pas. Cette voie est en pointillé sur la carte à Bibendum, c'est dire! Ca y est, nous sommes au pied de la piste au village de Rochemolles. Que de poussière derrière ces putains de voiture. Que font t'elles ici? Il n'y a plus de village jusqu'au col. Peut être profites t'elles de l'occasion pour gravir la montagne. La route est ouverte au public une fois l'an pour le rassemblement, à part pour les bergers évidemment. Nous les doublons difficilement. Les trails BMW et autres KATOCHES nous dépassent allègrement. Dans une courbe, nous retrouvons DOM CAILLOU et FRED de l'Ain qui laissent refroidir la Honda Pan 1100 attellé Héchard. Cette fois, ce n'est pas l'eau qui bout, mais l'essence. LOUIS est parti devant et doit être arrivé sur le lieu des festivités. JACQUES cale lorsqu'il arrive vers nous. Pas moyen de redémarrer, problème de batterie aussi. Nous attendons MICHEL. Ne le voyant pas arriver: PHILLIPPE décide de voir ce qui se passe en redescendant avec le trail  Kawa/Suz qui démarre sans problème à la poussette. Il revient au bout d'un moment en passager d'un aimable traileur. Tout est en panne, la Guz et la Kawa/Suz. Nous hélons un 4/4 afin que JACQUES retrouve sa monture. Continuons notre route, le barrage, on est prêt du but. Enfin le cirque qui accueilles les participants. KEKER de la Haute Marne, LE CHOUX et DAVID de l'Ain nous accueilles. JULES de Conflans Sainte Honorine est là aussi sans oublier HENRI le belge accompagné de quelques amis. Un des sidecar teuton est planté en bas de la piste menant au col. Son pilote s'est payé un rocher et git sur une murette. Apparemment, c'est grave puisque l'hélicoptère arrive quelques temps après afin de l'évacuer vers l'hopital le plus proche. D'après les organisateurs, il serait touché à la colonne et ne sentirais plus rien en dessous de la ceinture. MICHEL nous rejoins enfin suivi par MARIE à pied. Problème d'embrayage cette fois. Pas de JACQUES? YO décide de refaire le chemin en sens inverse afin de voir où est son beau frère. Il ne le retrouveras pas. On a fait fort aujourd'hui!  10 heures pour effectuer 170  kilomètres, qui dit mieux? Il est l'heure d'attaquer l'apéro. Le BOSS du Doubs a du sentir l'odeur car il arrive, en compagnie de FAB du Jura, avec son Matevin. Il nous fait remarquer qu'il a amener aussi du jus d'orange, mais c'est pour demain. Les coutures de la  selle de son Yamaha 500SR font juste une part de saucisses fumées qu'il a apportées. Il fait son cinéma devant un parterre de connaisseurs dont CAMILLE de Sallanches. Un autre CAMILLE d'Abondance lui. Puis  TOF et YVES du mcp LES HORD'S de Randan dans le Puy de Dôme. Pas mal d'allemands, Italiens, Hollandais et même Anglais sont présents. Par contre, pas un biker, que des motards purs et durs! La nuit arrive et il faut penser à faire le feu avec le bois que mes copains ont amené dans leur sides. Les cotes d'agneau, brochettes et saucisses cuisent sur la grille. La salade de MARIE est fort appréciée. Quant au fromages de LOUIS, ils ont pris un coup de chaud mais pas le Beaujo! Le campement s'endort lentement. On est bien, il fait pas trop chaud à 2000 mètres d'altitude: 15°C. J' ai installé mon campement comme d'hab. C'est à dire à la belle, juste le double toit de la tente pour l'humidité.
DIMANCHE 12 JUILLET 2015
        7 heures, la voix cristalline du BOSS me réveille. Mais pas que, l'envie de faire pipi aussi. PHILLIPPE a déjà plié, LOUIS aussi. La Pan démarre sans problème. Ils sont partis quand YO se réveille. Nous chargeons the BOSS de nous ramener la médaille. Car il faut encore rejoindre le col du Sommelier qui culmine à 3009 métres pour ramener le précieux souvenir. Le chemin de chèvres est trop escarpé pour que nous nous risquions à l'emprunter. Heureusement nous ne croisons que des motos de toute sortes (enfin non: Pas une Harley)  en redescendant dans la vallée. Rochemolles, un Bmwiste m'interpelle. YO est tombé dans la dernière épingle de la piste. Il s'est pris une pierre avec la roue avant ce qui la fait choir. Plus de peur que de mal. La FJR a rapé un peu le carénage et la pédale de frein est un peu tordue. Bardonnechia, nous retrouvons JACQUES sur un parking en face d'une Trattoria. Il nous explique ses malheurs. Il a dormi entre la rivière et la voie ferrée quelques kils en dessous de la ville. La bête ne voulait plus rien savoir. La Guardia Civile s'est arrêter sans lui porter secours. Heureusement, un Anglais en Mercedes sprinter a emporter sa batterie afin de la recharger. Et le matin, il est revenu avec le précieux sésame. JACQUES ne verra jamais plus les habitants de la perfide Albion sous le même angle. D'autre part, son sauveur possède une magnifique Royal Enfield. Allons boire un coup pour fêter nos retrouvailles. Une petite biera ou une grande me demande la serveuse? Une grande lui répond je. 66 ctls, je n'arriverai pas à la finir. Un arrêt au sortir du village à la station service à cause de JACQUES. Il a une fuite d'eau! Un produit de colmatage, un peu de liquide de refroidissement et c'est reparti vers de nouvelles aventures. La route menant à Susa est belle, nous croisons beaucoup de fous furieux faisant la course. Epingles prises en pleine gauche et doublage n'importes où. Ils se prennent pour Valentino ma parole. Nous admirons, au loin, les travaux impressionnants effectués pour l'autoroute , les viaducs alternant avec les tunnels. Il fait chaud. Beaucoup de monde dans Susa. Je me fais houspillé par la patronne du bar car j'ai touché ses fleurs en passant par dessus le bac. Le prix du Ricard n'est pas intéressant chez ZIZI, que 2 euros d'écart. Nous quittons YO, sa femme et JACQUES qui partent vers Pise afin de séjourner chez le frère de YO qui tient un hôtel. Je rentres en France avec MICHEL et MARIE. Un combi Wolswagen d'un autre age nous ralentit quelques kils dans la montée vers le Mont Cenis. Un petit bouchon juste avant le poste frontière. Un Ducatiste est tombé, le bonhomme n'a pas de mal mais la moto! Beaucoup de monde autour du lac, les Italiens sont venus trouver la fraîcheur en cet été caniculaire. Lanslebourg, le P'TIT GRENIER nous accueilles. Un plat de Creuset au Bleu de Bonneval me réjouit les papilles. Nous longeons la riviére l'Arc. Termignon, le magnifique fort des Demoiselles, Modane, St Michel de Maurienne, St Jean de Maurienne, La Chambre, Aiguebelle et enfin arrêt à Aiton sur le parking du routier où nous nous nous étions retrouvés la veille. Une dernière collation avant de se quitter. Le Pont Royal où l'Arc se jette dans l'Isère. Montmélian, je prends l'autoroute à Barberaz afin d'éviter Chambéry. Le Bourget du Lac, magnifique vue sur le lac avant de pénétrer dans le tunnel du Chat. Yenne, le fleuve roi Rhône, Belley, la vallée de l'Albarine jusqu'à Ambérieu en Bugey. La plaine de l'Ain, rivière que je franchis à Gévrieux. Chalamont, plaine des Dombes, Villard les dombes, Ambérieu en Dombes, les collines du Beaujolais se profilent au loin. Savigneux, le village du bon curé: Ars sur Formans, Jassans Riottier, le pont de Frans qui surplombe la Saône. Je suis arrivé  en Calade. Encore pas mal de monde sur l'A6. M'ens fous, c'est pas ma route; Limas at home, il est 19  heures 30.
 
LES ACTEURS:
PHILLIPPE et VERO de grésy sur Aix en Savoie.
YO et sa femme d'Aix Les Bains en Savoie.
MICHEL et MARIE de Montendry, où la route finie, en Savoie.
LOUIS d'Albertville en Savoie.
JACQUES d'Heyrieux dans le Rhône.
MATOU de Limas dans le Rhône.
 
CONCLUSION:
  La concentration internationale de la STELLA ALPINA mérite d'être vécue. Mais que la route est difficile pour atteindre les sommets.
Aucun Biker en Harley Davidson, mais toute autre types de motos. Des 125 et même des sportives Ducati.
Repartirais je avec les Savoyards? Je ne sais pas vu les problèmes rencontrés. Je plaisantes, j'ai passé un excellent week-end d'amitié. En plus, ils m'ont rincé tout au long de la balade. Pas moyen de payer une tournée!
 

  


 

               






               






               






                                   




 
 

Posted by Véro Des Rhinos on lundi 13 juillet 2015
 



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